En cette période de crise nous constatons, impuissant, notre dépendance de l’économie mondiale. Des ruptures de composants qui arrêtent nos chaînes de production, des délais d’approvisionnement qui s’allongent et des coûts de distribution qui s’affolent, donnent du fil à retordre aux états et aux entreprises. Les consommateurs et l’écologie seront les victimes collatérales de cette crise industrielle avec la répercussion des prix de vente et les émissions de gaz à effet de serre pour la remise en route de tout le système.
Pour remédier à la situation, l’Europe et plus particulièrement la France incitent les entreprises à revenir sur le territoire. L’État ne néglige rien et propose des offres alléchantes. Dispositif « France relance », « French Tech », des appels à projets et des bâtiments tout neuf clé en main, tout est bon pour réindustrialiser le pays. À elles seules, les entreprises industrielles française bénéficieront de 35 milliards d’euros d’aide.
Anticiper les effets indésirables
Ces investissements sont une très belle opportunité pour le savoir-faire et les pépites industrielles françaises. Nous devons néanmoins avoir un coup d’avance sur ces nombreux projets.
Ce n’est pas un secret, le coût de la main-d’oeuvre en France est nettement supérieur à celui des pays à bas coût. De même, si chaque pays produit en local pour son marché interne et ainsi raccourcir sa chaîne logistique globale, les volumes de production seront évidemment plus faibles par entité.
Qu’en sera-t-il alors du prix à payer pour le client final ? Est-ce que les consommateurs vont se tourner vers le fabriqué en France ou plutôt aller vers des produits moins chers mais fabriqués ailleurs ? Toutes ces questions sont à intégrer dans les stratégies pour anticiper et éviter le ralentissement puis l’arrêt de cette dynamique.
Le lean management, un atout majeur
Le challenge de demain sera de tendre vers un prix de revient faible tout en restant en France. L’enjeu pour les entreprises sera d’aller chercher la performance opérationnelle, l’excellence, la production au plus juste. Pour elle, c’est l’opportunité de penser différemment, de revoir leurs modèles économiques et leurs paradigmes.
Le lean management sera un atout majeur s’il est bien utilisé. Les entreprises devront de plus en plus se concentrer sur la valeur ajoutée par l’élimination des gaspillages (stock dans les flux, mouvements et sur qualité par exemple), sur les besoins réels des clients et sur l’implication de leurs équipes sur le terrain. La pensée lean permettra aussi de concentrer les investissements là où c’est vraiment nécessaire et avec le juste nécessaire. Trop souvent on voit des projets d’outils 4.0 abandonnés ou inutilisés faute de besoins mal définis.
La crise sanitaire a touché de plein fouet le monde. Cette étape doit se transformer en opportunité de réindustrialiser le pays. En utilisant des stratégies efficaces et orientées clients, nous pourrons transformer l’essai.
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